mardi 13 mars 2018

Eh bah maintenant je me sens mieux !- 5 films qui font du bien


Autant vous le dire, je suis pas franchement calée niveau cinéma. C'est quelque chose que je regrette, mais je ne consacre malheureusement pas autant de temps que je le voudrais au cinéma et ça m'embête profondément. J'avais une carte illimitée il y a quelques années, qui m'a permis de voir pas mal de nouveaux films, mais je vous avoue que niveau films cultes c'est plutôt la dèche. C'est pour cette raison que je ne souhaite pas vous faire un tour d'horizon de mes films préférés. Il y en a bien un, American Beauty, qui est au-dessus du lot, mais je me dis que je passe très probablement à côté d'autres chefs d'oeuvre. De ce fait, la liste de films que je vous présente aujourd'hui est une liste doudou, de films que j'aime voir et revoir. Ce ne sont pas tous à proprement parler des feel-good movies, certains sont assez durs même si les sujets qui y sont abordés sont envisagés avec douceur, mais ils font clairement du bien. Voici donc 5 films doudous, ceux que je conseille à ceux qui galèrent un dimanche soir:




Indian Palace (The Best Exotic Marigold Hotel) - 2012


Alors je ne sais pas si ce film a bénéficié d'une maigre promo ou si je suis tout simplement enfermée dans une bulle, mais j'ai l'impression qu'Indian Palace ne connaît pas la notoriété qu'il mérite. Réalisé par John Madden, le même John Madden qui est à l'origine de Shakespeare in Love (1998), Indian Palace raconte l'histoire d'un groupe de britanniques partant à l'aventure en Inde pour leur retraite. Sur papier, la maison qui les attend est incroyable, très adaptée à leur condition physique mais en arrivant sur place ils se rendent vite compte que la bâtisse n'a rien d'un palace et qu'ils se sont fait flouer par le maître des lieux. À ce propos, le maître des lieux doit quant à lui faire face aux jugements de sa mère ne le croyant pas capable d'accomplir les choses par lui-même.



Qui dit réalisateur britannique et protagonistes de la même origine dit humour anglais à souhait. Et c'est peu de le dire vu l'incroyable casting du film: Maggie Smith, Bill Nighy, Judi Dench, Tom Wilkinson, Dev Patel, Richard Gere... Bref, rien que des beaux noms qui contribuent largement à la réussite de l'histoire (et surtout que des gens que j'aime énormément, big up tout particulier à Bill Nighy et Maggie Smith qui font partie de mes acteurs/actrices préférés au monde). Maggie Smith est à ce propos absolument hilarante dans le rôle de la vieille dame raciste et aigrie. Est-ce vraiment un hasard si j'aime particulièrement ce film quand on sait que Thomas Newman en signe la musique, le même Thomas Newman qui avait composé les musiques d'American Beauty ? Bon certes je vous l'accorde c'est un gros nom dans le cinéma, il a donc composé énormément de musiques pour énormément de films, mais laissez moi y voir un rapport s'il vous plaît merci. Indian Palace a une suite, du même nom, tout aussi savoureuse que je n'ai pas trouvé en dessous du premier. Je ne peux donc que vous encourager à foncer le voir !



Le Rôle de ma Vie (Wish I Was Here) – 2014



Si vous avez lu mon article sur mes séries préférées, vous savez à quel point je porte Zach Braff aka J.D de Scrubs dans mon cœur. Fort heureusement, sa carrière ne s'est pas arrêtée en même temps que la série. Zach Braff a depuis sorti des films en tant que réalisateur et s'apprête à dévoiler sa nouvelle série en avril, Alex Inc. Il nous dévoilait pendant le tournage de Scrubs, le superbe Garden State avec Nathalie Portman qui est une comédie dramatique que je ne peux que vous conseiller. Le Rôle de ma Vie est donc son second film sorti en 2014 sur nos écrans. Zach Braff y joue le rôle d'Aidan Bloom, un acteur américain cherchant à tout prix un rôle. Sa vie va être bouleversée par la maladie de son père et ses déboires financiers qui vont le conduire à retirer ses enfants de l'école privée où ils étaient pour leur faire l'école à la maison. Compte tenu de la gravité de la situation à laquelle doit faire face son père, Aidan va tenter de le réconcilier avec son autre fils.



Vous y retrouverez Kate Hudson, Joey King que vous avez déjà vu dans le dernier volet de The Dark Night, la trilogie de Nolan mais également Josh Gad qui a joué dans la version live action de la Belle et la Bête mais surtout dans New Girl (et dieu sait à quel point j'adore cette série). Il y a aussi des apparitions de Jim Parsons, connu pour son rôle de Sheldon Cooper dans la série The Big Bang Theory et Donald Faison, le grand Turk de Scrubs (et grâce à lui, on se sent un peu comme à la maison). Le Rôle de ma Vie est très touchant, on passe du rire aux larmes en une fraction de seconde et est rempli de métaphores. Je l'ai adoré et l'ai trouvé très joli.



Nous Trois ou Rien – 2015


Vous connaissez peut-être l'humoriste Kheiron, qui a vite rencontré le succès en passant par l'émission du Jamel Comedy Club il y a de ça une dizaine d'années. Incisif et roi de l'impro, ce que l'on sait moins c'est à quel point l'histoire familiale de Kheiron est chargée. Il en a donc fait un film, sorti en 2015. Kheiron y raconte l'histoire de son père, Hibat Tabib et de sa mère Fereshteh, jouée par Leïla Bekthi qui se sont battus contre le régime du Shah d'abord puis de Khomeini en Iran, pays dont ils sont originaires. Contraints de fuir leur pays avec un enfant sous le bras (Kheiron, donc), ils trouvent refuge en France où ils œuvrent énormément dans la vie associative de leur ville, à Pierrefitte, en Seine-Saint-Denis. Là encore, il y a un délicieux casting avec Gérard Darmon et Zabou Breitman dans les rôle des parents de Fereshteh, Kyan Khojandi, Alexandre Astier, Jonathan Cohen... Malgré la lourde histoire que raconte ce film, les difficultés que les personnages rencontrent, tout en sachant qu'il s'agit d'une histoire vraie, on y rigole beaucoup et on se laisse transporter par cette merveilleuse bataille pour la démocratie.



Pour l'anecdote, Nous Trois ou Rien est le film que j'ai vu le dimanche suivant les attentats du 13 novembre, le 15 donc. J'avais décidé de me changer les idées en proposant à mes parents d'aller voir ce film qui s'annonçait qualitatif et je n'ai pas été déçue. Il a donc une résonance toute particulière en moi, notamment parce qu'en plein dans la séance une nouvelle alerte d'attentat avait été lancée (fausse, heureusement) et que nous étions tous en panique. Quand nous nous sommes rapidement assurés qu'il s'agissait d'une fausse alerte, toute la salle s'est très vite remise dans le film ce qui prouve la pertinence de sa réalisation. Il a d'ailleurs même été primé aux Césars puisque Kheiron a en 2016 reçu le César du meilleur premier film, largement mérité.



Les Garçons et Guillaume, à Table ! – 2013




J'ai mis énormément de temps à voir Les Garçons et Guillaume, à Table ! à cause de mes préjugés sur le film. J'adorais Guillaume Gallienne dont j'avais découvert ses pastilles dans le Grand Journal mais je n'étais pas convaincue par l'idée d'un film autobiographique où il jouerait son propre rôle en même temps que celui de sa mère. Quelle ne fût pas mon erreur ! Sitôt le film fini, je me suis dit «mais c'est magnifique !». Film qu'il a lui-même réalisé, Guillaume Gallienne nous raconte donc là aussi son histoire, sa relation avec sa mère, les questionnements sur son genre et sa sexualité. C'est un film qui met un bon coup de pied aux fesses aux clichés liés à la sexualité. Guillaume ne rentre dans aucune case et le montre, ce qui nous fait énormément de bien. Il y évoque aussi les difficultés qu'il a pu rencontrer notamment avec son père qui ne peut s'empêcher de le juger à chaque fois qu'il porte une étole ou une robe. À l'origine, Les Garçons et Guillaume, à Table ! est une pièce de théâtre qui a donc été adaptée en film.



J'ai non seulement adoré l'histoire, le jeu de Guillaume Gallienne qui rappelons-le nous vient de la Comédie Française mais également la bande originale que j'ai trouvé géniale. Là encore, le film a été de nombreuses fois primé aux Césars (5!) notamment grâce au César du meilleur film ainsi que celui du meilleur premier film. Les Garçons et Guillaume, à Table ! est un petit bijou, disponible sur Netflix soit-dit en passant.



Crazy, Stupid, Love – 2011



Dernier et pas des moindres, Crazy, Stupid, Love est un film sorti en 2011 réalisé par le duo Glenn Ficarra et John Requa qui nous avait déjà proposé l'excellent I Love You Philip Morris. L'intrigue commence par l'annonce du divorce d'Emily Weaver, jouée par Julianne Moore, à son mari Cal, personnage campé par le talentueux Steve Carell. Dévasté par une telle nouvelle et apprenant par dessus le marché qu'elle l'avait trompé, Cal décide de passer ses nuits dans des bars pour oublier ses problèmes. Il y tente de séduire des femmes, sans succès. C'est alors qu'il fait la rencontre de Jacob (Ryan Gosling) qui est un immense séducteur et qui va le prendre sous son aile pour lui réapprendre à séduire. Parallèlement, le fils de Cal tombe amoureux de sa baby-sitter et tente de la séduire. Enfin vous découvrirez l'histoire d'Hannah, une jeune fille qui doit se marier avec son petit ami alors qu'elle ne le souhaite pas vraiment.



À la manière de Love Actually, le film nous conte donc un certain nombre d'histoires qui finissent par être liées au dénouement, sans vouloir vous spoiler. Il a beau s'agir d'une comédie romantique, je n'ai pas tellement trouvé qu'il était trop gnagnan à mon goût. Il y a certes de grandes histoires d'amour sans être complètement niais. Encore une fois on y rit beaucoup et je ne peux que vous le conseiller. Le film est disponible sur Netflix sous son titre québécois à savoir «Un Amour Fou».



Du coup, dites-moi si vous les avez-vus et partagez-moi vos films qu'ils sont biens, ça m'intéresse !

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