mardi 6 novembre 2018

Les jeux vidéo – Encore un moyen de me rendre plus pauvre


Y a pas mal de trucs qui me plaisent dans la vie. Et malheureusement ces trucs coûtent parfois bonbon : le maquillage, la photo, les comics et aussi... Les jeux vidéo.


J'ai un rapport assez particulier aux jeux vidéo, je m'explique : je ne suis pas comme beaucoup de mes potes à y passer énormément de temps de façon continue et ce depuis plusieurs années. Je n'ai malheureusement pas le temps pour ça. Attention évidemment, je ne juge pas, je dis juste que je répartis de manière plus cheloue mon temps entre mes différentes passions, ce qui fait que je n'y consacre pas plusieurs heures par semaine mais plutôt par mois.

En revanche, quand je suis vraiment lancée dans un jeu, vous pouvez vous brosser pour espérer me voir décrocher un appel.

De toute façon j'aime pas les appels téléphoniques

Ce qui fait que lorsque je me lance dans un jeu, j'essaye de bien choisir mon moment. Parce que je me suis trop de fois faite happer par cette tentation au point de ne plus vouloir réviser ou bosser sur un devoir. Et en Droit, ça peut faire très mal. Je joue donc par intermittence, certes, mais avec passion.
En fait, je dirais que la détermination du temps que je passe sur les jeux vidéo est due au rapport qu'avait ma mère avec ça. Ayant voulu me « protéger » de l'enfermement sur moi-même, elle n'était presque jamais d'accord pour m'acheter une nouvelle console.

Heureusement, mes oncles sont venus foutre le zbeul dans cette bien pensance mal placée.

Gameboy, Gameboy Color, Gameboy Advance, Nintendo DS, PS2, PSP... Ils me les ont presque toutes offertes (même si je soupçonne qu'il s'agissait d'une excuse pour pouvoir me les piquer quand je les retrouvais chez ma grand-mère tous les week-ends).

Image d'époque

À ce moment là, je n'étais pas dans l'optique de vivre une histoire avec un jeu (je parle pas de relation hein). Je voulais simplement attraper des Pokémon sauvages ou mettre une raclée à mes oncles sur Tekken ou Burnout - parce qu'ils faisaient bien trop les malins et que ça me faisait kiffer de les voir s'énerver sans pouvoir se venger parce que s'ils le faisaient je me plaignais à ma grand-mère qui les engueulait.

Et puis au bout d'un long moment, j'ai totalement lâché l'affaire, je pense au moment de la sortie de la PS3 que je n'ai jamais eue. Dans le même temps, on m'avait offert les Sims sur PC et apparemment je trouvais ça bien plus drôle d'enfermer des gens dans des piscines en enlevant l'échelle pour qu'ils ne puissent plus remonter.

J'aimerais un jour écrire un article sur l'inquiétante énergie que j'ai mis à tuer mes Sims, en allant chercher des codes obscurs qui risquaient de faire planter tout mon jeu juste pour le plaisir de voir une météorite se crasher sur eux (ouais, j'y arrivais dans les Sims 2, j'étais ouf, y a quoi).

Après avoir passé des heures à construire des maisons que je n'habiterai jamais, j'ai découvert la photo et l'investissement financier que ça demande, ce qui m'a fait totalement lâcher l'affaire.

Canon en train de me voler tout mon argent

Je me souviens être allée régulièrement chez des copains qui jouaient tout en ayant le seum de pas avoir la même chose à la maison, en bonne gamine pourrie gâtée que j'étais (et que je suis toujours, on va pas se le cacher).

Et puis un jour, la PS4.

Elle était belle, elle était simple dans son design, et elle offrait plein de promesses. Quelques mois après avoir persuadé à un ami de se l'acheter parce que « OMG y a un pack spécial avec The Last of Us et j'ai tellement entendu de bien de ce jeu » (coucou à cet ami qui a perdu 400 € grâce à moi en m'hébergeant une semaine), c'était mon tour. Une console et tellement de jeux à rattraper. Parce que oui je vous le rappelle, je n'ai pas eu de PS3, j'ai donc raté un certain nombre de jeux d'anthologie. Mais grâce à Sony, beaucoup d'anciens jeux sont disponibles en ligne et des coffrets de jeux remasterisés sont régulièrement mis en vente. Du coup je me suis dit qu'il serait cool de faire un tour d'horizon de mes jeux prefs de la vie. Ils sont trois :


Uncharted


Comme je le disais, pas de PS3 pour Sheshe, c'est donc à l'occasion d'Uncharted 4 que Naughty Dog s'était mis à vendre un pack avec les 3 précédents jeux dans une jolie boîte appelée The Nathan Drake Collection. J'avais une amie au lycée qui m'avait parlé de ce jeu, de cet univers dont elle était fan, me le décrivant comme un espèce de pendant masculin de Tomb Raider. Mais en fait, c'est TELLEMENT MIEUX.




Pour le pitch, Uncharted est une série de jeux vidéo racontant l'histoire de Nathan Drake, un archéologue pas vraiment officiel qui voyage dans le monde entier pour voler des objets précieux et gagner sa croûte avec son comparse, Victor Sullivan dit Sully. De l'Amérique du Sud au Moyen-Orient en passant par l'Europe et l'Asie, on y voit des décors somptueux et on y vit des émotions fortes.
J'ai dévoré toute la collection, en enchaînant avec le quatrième opus ainsi que le dernier né, The Lost Legacy, qui peut tout à fait se jouer sans connaître toute l'histoire.






Life is Strange


Life is Strange est un jeu qui m'a vivement été conseillé par un proche, que je sais de confiance puisqu'il connaît vraiment très bien mes goûts. Max est une jeune femme passionnée de photo (vous voyez le rapport hé) qui fait son entrée à l'université et qui pour cela revient dans sa ville natale, Arcadia Bay d'où elle avait déménagé il y a de ça quelques années. Elle y retrouve Chloé, sa meilleure amie d'enfance à qui elle n'avait pas donné de nouvelles depuis bien longtemps et se retrouve mêlée au cœur de sa vie bien tumultueuse. En parallèle Max a une vision, celle de la ville, frappée par une tempête ultra violente détruisant tout sur son passage. Elle se découvre à ce moment là le pouvoir de remonter le temps, ce qui va avoir une incidence sur sa vie et celle de tous les habitants.



Life is Strange est un jeu assez particulier dans la mesure où vous n'effectuez pas directement les actions lorsque vous incarnez les personnages... Du moins comment dire ? Ce jeu tient plutôt du film interactif où plusieurs choix vous sont proposés et modifient le scénario selon vos décisions. Vous avez donc plusieurs fins possibles (et quand vous êtes aussi malades que mes potes vous testerez tous les choix pour voir toutes les fins). Le jeu se découpe en cinq épisodes à la fin desquels vous pourrez voir les statistiques mondiales et même celles de vos ami.e.s. C'est-à-dire que si vous avez décidé de vous embrouiller avec quelqu'un par exemple, vous allez voir si la majorité des joueurs.ses. ont décidé de faire de même ou s'ils/elles ont opté pour une solution plus pacifique.

C'est une histoire très attachante, que j'ai continué de découvrir dans le deuxième opus, Before the Storm, qui raconte la vie de Chloé avant le retour de Max à Arcadia Bay. Les personnages sont attachants et ce jeu m'aura permis de me lancer dans de longues discussions sur les choix à faire et plus généralement le fait de faire la part des choses entre bien et mal. C'était assez intense.




The Last of Us


Je vous racontais que j'avais fait dépenser 400€ à un pote qui m'hébergeait lors de mon dernier passage en Belgique à cause de The Last of Us. C'est totalement vrai, mais laissez-moi vous en dire un peu plus sur cette histoire.

J'avais vu mon meilleur ami et son frère jouer à The Last of Us sur PS3 à l'époque et j'avais été fascinée par le jeu, par l'histoire qui m'avait directement captivée. Ravalant mon seum intergalactique, j'avais lâché l'affaire quand en se baladant dans les rayons d'un équivalent belge de la Fnac, j'étais avec mon pote tombée sur ce fameux pack à 400€. 
En rentrant, on a lancé le jeu ensemble et j'avais encore plus été frappée par le remaster qui avait été fait et qui rendait encore plus beau le jeu. Alors oui je sais, les graphismes ne font pas une bonne histoire dans ce domaine mais là, impossible de passer à côté de ces paysages post-apocalyptiques incroyables (et cette lumière bon sang !!).

The Last of Us, c'est l'histoire de Joël et Ellie qui évoluent dans un futur où le monde est ravagé par une infection qui transforme les gens en sorte de zombies, appelés claqueurs ou coureurs (et d'autres...) selon leur stade de contamination. Les deux personnages doivent parcourir une bonne partie des États-Unis pour une mission particulière tout en s'assurant de leur propre survie.

The Last of Us, c'est le jeu dont je n'ai jamais vraiment réussi à me remettre. J'ai littéralement pleuré à certains moments et je me souviens mettre assise au bord de mon lit, emmitouflée dans une couette à réfléchir au sens de la vie et ce que j'allais faire ensuite pour le reste de mon existence le jour où j'ai fini le jeu. C'est à ce moment là que j'ai compris que les jeux vidéo pouvaient offrir mille choses tant que l'histoire était bien écrite et que j'ai en outre, mesuré l'étendue de son pouvoir. C'était ma nouvelle porte d'entrée dans ce monde fabuleux, qui fait qu'aujourd'hui je me sens carrément prête à découvrir d'autres histoires.

Partage si toi aussi tu sais pourquoi t'as envie de chialer en regardant cette image

Un jeu plus court, Left Behind, est sorti un peu plus tard et raconte le passé d'Ellie. J'ai tellement été bouleversée par le jeu principal que j'ai choisi de me le préserver pour le moment où je ne tiendrai plus. À ce propos, le deuxième opus devrait voir le jour l'an prochain à cette même période. C'est donc quelques temps avant la sortie du deuxième opus que je compte m'y atteler, histoire aussi de me remettre dans le bain avant de recommencer à buter des claqueurs.




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